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Perfect Cell Modifier l'article

Publié par Suisei à 19:49

Bonsoir, tout le monde !

Après m’être quelque peu perdue dans OpenGL (programmation 3D) j’ai repris mes crayons ce week-end. Ou plutôt le stylet de ma tablette graphique.

Comme c’est mon pourri préféré de Dragon Ball, il fallait bien que je fasse une illustration complète de Cell sous sa forme parfaite.
Sous sa forme quoi ?
Sa forme parfaite. Oui, bon, je crois que quelques explications s’imposent.

D’abord le dessin, et les explications ensuite. :P

Cliquez sur l’image pour agrandir.


Une version « hache dé » mais pas « foule » est disponible en cliquant sur l’aperçu qui suit.


Les explications donc.
Cell est en fait une créature artificielle conçue à partir des cellules de Sangoku, Végéta et quelques autres guerriers particulièrement puissants de l’univers Dragon Ball. L’objectif, bien sûr, créer le guerrier le plus puissant de l’univers. Mais pour être complet, il lui faut « absorber », ou plutôt « avaler » deux cyborgs (C17 et C18), à l’origine, des humains frère et sœur jumeaux. Ce sont les fantômes de ces deux cyborgs que vous pouvez voir sur mon dessin.
À chaque fois, l’absorption de chacun de ses cyborgs conduit à une transformation de Cell. Il a donc trois apparences différentes : deux vraiment très moches et la dernière sexy.
Voici les trombines pour vous faire une idée de l’évolution.

Forme 1 : Berk !

Forme 2 : Moins Berk ! mais Berk ! quand même. L'air con en plus.

Forme 3 : Charisme, level up ! Ça vaut bien les joueuses de Mass Effect 2 et leur Thane Krios. x)

En dehors du personnage, c’est toute la partie de Dragon Ball qui le concerne de près ou de loin qui me plait tout particulièrement. C’est vraiment ma partie préférée de la série.
Je raconterais bien pourquoi, mais je risque de m’éterniser…
Rooh ! Ben tant pis !
Gens pressés, évitez toute la partie en italique !
Je raconte. :p

La première raison doit être nostalgique : c’est la première partie de DBZ que j’ai suivie de bout en bout lorsque ça passait au Club Do’. Haa ! Que de souvenirs ! ^^

La seconde, c’est qu’à l’heure où les mouvements anti-violence à la télé et surtout anti-japanimation sévissaient, j’étais contente de pouvoir voir des animes capables de nous montrer, entre autre, la noirceur de ce monde et les tares de l’être humain sans se cacher et capables de nous dire que pour se faire une place et pour vivre dans ce monde, il faut être prêt à passer des épreuves difficiles. Une seule chose m’a choquée dans tout ça à cette époque, c’est qu’on me prive d’une culture qui était en train de devenir la mienne et qui a contribué à la construction de mes valeurs pour m’en imposer une autre. Pour moi la censure ne résume qu’une seule chose : un manque de confiance envers la population, et une déresponsabilisation de ceux qui sont chargés de nous éduquer (parents, prof…). Mais bon, tout ça, c’était sans compter sur le développement et l’expansion du web. (Huhuhu ! Je peux voir tous les épisodes de DBZ que je veux comme je veux sans un seul petit bout de début de censure maintenant. è_é )
Tout ça pour dire que, oui, cette partie est particulièrement violente et dure psychologiquement. Et c’est pour ça que je l’aime beaucoup. N’en déplaise aux détracteurs de Dragon Ball. Il y a des scènes dégueulasses, des scènes flippantes, souvent c’est les deux à la fois (Cell qui absorbe C18, Cell qui vomit C18… O_O ). Et toutes sont justifiées car appuient la notion de responsabilité très présente dans cette partie de DBZ. Beaucoup de personnages font une connerie lourde de conséquences à un moment ou un autre et ils ne manquent pas de s’en mordre les doigts. Vous avez là l’exemple même de ce qui arrive lorsque l’on place un pouvoir trop grand entre des mains qui n’y sont pas préparées. Le détenteur de ce pouvoir ne se sent plus, il devient arrogant et prend des risques par jeu et le résultat est catastrophique. Le responsable fini défiguré par la terreur lorsqu’il prend conscience de ce qu’il a provoqué. Et c’est tout cela qui rendait ces personnages intéressants. Sans compter sur la mise en scène qui amplifiait l’impression de puissance qu’ils exerçaient. Moi qui aimais tout ce qui était de cape et d’épée, en matière de duels épiques, j’étais servie.
Ajoutons à cela le personnage de Cell et sa quête du corps parfait. Tout le long, jusqu’à sa transformation finale, il nous promettait quelque chose de terrible qui plongerait le monde dans la terreur. Je mourrais d’envie de savoir à quoi Perfect Cell ressemblait et combien il était fort. Et je n’ai pas été déçue le moins du monde au bout du chemin. S’il y a un méchant qui a su me fasciner autant que Dark Vador, à l’époque, c’était celui-là. En plus de sa force sans comparaison possible avec sa forme précédente, il y a le contraste créature hideuse/ créature sexy. Et en plus d’une belle gueule, il adopte l’attitude cool qui va avec et ses sourires en coin qui font plus de dégâts qu’un Kaméhaméha. Très joueur avec la psychologie de ses adversaires (et même très joueur tout court), il n’hésite pas à aller jusqu’à jouer la comédie pour blesser encore plus leur fierté.
Evidemment, étant un mélange de plusieurs personnages clés de DBZ, il ne se contente pas de s’accaparer leurs techniques, mais aussi une part de leur personnalité. Le mix de la fierté de Végéta et de la fourberie et du sang froid de Freezer (un autre pourri de chez pourri), ça donne le genre de guerrier qui aspire à entrer au Walhalla, la subtilité en plus.
C'est pas structuré pour deux sous ce que je raconte, mais voilà en gros ce qui m'a fait aimer cette partie de DBZ.
J’essaie de ne pas trop m’éterniser, je pourrais bien raconter tout le manga et y passer des journées si je ne retenais pas un peu mon enthousiasme. x)



Mis à part cela, les résultats du concours de Café Salé, Total Manga et Wacom sont arrivés avec un peu de retard, ce matin. Je ne suis pas citée parmi les premiers donc aucune idée d’où je me situe.
La page des résultats est accessible ici, si vous voulez plus d’infos.

Voilà tout pour aujourd’hui. La semaine prochaine, je pars sur un thème plus geek. ^^

Suisei

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"Camus arrive ! Tous aux abris !" Modifier l'article

Publié par Suisei à 23:08

Bonsoir !

Aujourd’hui, je vais vous présenter une illustration que j’ai réalisée pour un concours organisé par Café Salé, Total Manga et Wacom. Le thème est le suivant : « Vos héros de manga préférés et l’hiver ». Donc, en gros, il fallait faire un fanart et il fallait qu’il y ait un rapport avec l’hiver. Je n’ai pas eu besoin de chercher bien loin quant à mon choix de personnage : j’ai pris Camus, chevalier d’or du Verseau. Et oui, je suis éternellement parasitée par Saint Seiya. ^^
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Camus est un chevalier capable de manipuler le froid. Le voici donc en train d’apporter l’hiver sur des contrées encore trop vertes, ce qui ne manque pas de surprendre la faune locale. Je n’aurais jamais dû jouer à Enviro-Bear 2000… ^^’

En tout cas, voici la bête.
J’ai dû finir en vitesse pour pouvoir le poster à temps sur la page du concours ; la qualité de réalisation n’est donc pas optimale pour certains éléments.

Cliquez sur l’image pour agrandir.


Version HD (mais pas full) disponible en cliquant sur l’aperçu qui suit.


Maintenant, quelques petites explications sur la manière dont j’ai construit la composition de cette illustration. Voici une petite image avec les lignes de construction pour illustrer mes propos.


Pour réaliser mon dessin, je me suis basée sur ce que l’on appelle des lignes de force et des points forts ou chauds. Ce sont des lignes et des points imaginaires qui attirent particulièrement l’attention. Sur mon dessin, je les ai tracées en blanc.
Il s’agit d’une configuration très classique liée au nombre d’or. Le principe de base : le cadre de l’image est un rectangle présentant les proportions du nombre d’or. L’intérieur de ce cadre est découpé en 9 rectangles égaux, qui présentent donc aussi les proportions du nombre d’or. C’est de là que découle la règle des tiers en photographie notamment ; on évite un maximum de centrer le sujet.
La plupart des formats de feuille basiques (dans mon cas, une A4) n’ont pas exactement les proportions du nombre d’or (on ne peut pas avoir de valeur exacte de toute façon) mais s’en rapprochent, donc, ce découpage fonctionne encore bien.
J’ai utilisé cette structure pour placer mon personnage afin de mettre en valeur son dynamisme. Bon, c’est de l’« à peu près » vu que j’avais tracé ces lignes à main levée sur le crayonné. Les rectangles ne sont sûrement pas égaux si vous mesurez.
Je me suis aussi basée sur la lecture en « Z » naturelle à un regard occidental.

Pour détailler un peu plus, j’ai placé les bras et les épaules à peu près sur la ligne horizontale du haut. En suivant le « Z » tracé en rouge, on longe les bras et les épaules en rencontrant la tête au premier point chaud. En prolongeant avec la cape, on arrive au second point chaud. On prend la diagonale pour rejoindre le point chaud opposé, ce qui nous fait longer le bord de la cape et passer par le pied et le genou gauche du personnage. Notez que le soleil, la tête, le tronc et la jambe gauche de Camus suivent l’autre diagonale. En arrivant au troisième point chaud, on tombe sur le pied droit surdimensionné de Camus. Pour terminer le « Z », on rejoint le dernier point chaud où se situe l’ours, qui, vu de face, donne une indication sur la position du point de fuite de la… fuite.

Vous savez tout maintenant. C’était la première fois que je me basais sur des lignes de force pour réaliser une composition, il me fallait donc vous faire partager cette petite découverte. ^^
Ceci n’est qu’un exemple de structure de lignes de force, il en existe de très nombreuses et variées. Je pense qu’elles sont basées sur le nombre d’or la plupart du temps. Quoi qu’il en soit, je vais approfondir la chose, je pense pouvoir en tirer pas mal de choses intéressantes. ^^

Voilà tout pour ce soir. À bientôt !

Suisei

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